ALAIN GIRARD
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Poésie Mon Amour

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Poètes levez-vous !

Je signe où l'impostur' mérite rébellion
tout en bas de la page où je n'ai survécu
quel que soit le visage de l'homme ou du lion
les Mots, pour toutes plaies, resteront invaincus.

J'érige ma souffrance à Celles consommées
de ces Êtres partout que l'on voit titubant
et même si vraiment je ne sais pas aimer,
je saurai bien m'asseoir, près d'eux, au même banc !

Accusé prend tes deuils et met les au poteau,
la justice d'ici, en plus rien, ne se nomme,
tu viens d'un peu plus tard mais... tu le dis trop tôt,
en cela elle sait que tu n'es pas un homme.

Tu n'es rien que cette ombre épuisée des labeurs,
là-même où d'autres vies ne furent que des riens
et qu'en tous ces vouloirs ne naissent que des peurs
qui confortent partout, le partout des gens bien.

Je décline mon nom à l'identité même
où chacun va chercher le mort de sa souffrance...
Poètes levez-vous, il est temps que l'on aime
parmi tous les Pays autant qu'en cette France !

..........

Lorsqu'on sait de l'amour...

Aux langueurs amoureuses, de sombres blessures
mutilées pour un rien que n'aurait fait la vie,
à ces rêves perdus pour des éclaboussures
au cœur éteint de tout pour toutes ses envies,

sur le pas dérisoire au chemin mutiné
que le tendre des yeux divaguait en ses songes,
quelques ombres perdues, à jamais ânonnées
posent au bord du temps cet amour qui me ronge.

Je prend mon vieux stylo et ma vieille écriture...
Il dort au fond de moi celui qui t'aime encore,
il hurle à tout jamais, le jamais d'un futur
où s'éloignent sans bruit, de nous deux, nos deux corps.

Nous n'irons pas plus loin... je traîne cet étrange
et magnifique amour dont nos vies se mêlaient,
je ne crois plus en rien, plus rien ne me dérange
à l'histoire' de ton cœur où mon cœur s'envolait.

J'avais, en tes grands yeux, vu briller des étoiles,
aujourd'hui tout se couvre sous le poids des maux,
nous n'irons pas par là quand l'horizon se voile
et que l'amour encor s'éplore mot à mot.

C'est comme une irraison d'être à ne plus savoir
ni le temps, ni les hommes et leurs pauvretés...
à s'aimer, ça et là... juste s'apercevoir
ne nous fera jamais fleurir en liberté.

La langueur, en mon lieu, ébahie le silence,
j'ai perdu mon regard à te chercher partout,
est-il ici ou là, à ces choses qu'on pense
lorsqu'on sait de l'amour... qu'il n'est plus rien du tout.

desmotsaumonde@wanadoo.fr

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