poétesse de l'éphémère
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Vive et belle,
cruelle comme laurore Le pont regardait
les amants merveilleux
Les
mains, les mains du pianiste, habiles, Les
mains, les mains de tous les amoureux Les
mains, les mains de tous les écrivains
Le
ciel sest enveloppé dune écharpe
détoiles Dans
livresse de la laideur, pauvre il sendort Riche
la ville senivre de vins et de rhum Le
monde riche captif de ses ors d orgueils Lenfant
qui promettait lAmour vrai au monde
Une
lune aux yeux de jade samuse seule dans la nuit Les
muses sensuelles se jouent des plumes meurtries Les
muses réjouies poursuivent leur chemin de douleur Lunes
et terre dans un ballet de tulles incandescents 14/10/2002
Les baisers... -°- Baisers
volés, tant désirés Baisers
voulus, à peine osés Baisers
courant l'aventure Baisers
commandés, à la carte Baisers
de nuit, jamais perdus Baisers
en dérive, saveurs Baisers
encore à venir 04/02/2002
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Sur
ma peau dété tombe la fleur
dhiver, Cristal
givrant le lilas de mon sein rosé Le
bonheur se colore dune blancheur légère Et
lamour bonheur vole en notes chantées. Hier
les baisers étaient ardents brasiers Aujourdhui
ils sont douceurs au coin de lâtre Danse
le feu dans la cheminée du verbe aimer Et
nos lèvres de soie sont douceurs de pâtres. Évanouie
la fleur du printemps se meure Tandis
que nos sourires pleurent d amour Qui
danse fou au fond de nos curs Et
la Reine froide des cimes fait
sa cour. Dans une
suave et double farandole se mêlent Tous
les parfums de nos corps amoureux Éternité
des blés au cur dun hiver cruel Calme,
luxe et volupté pour nous deux
......... Multiplicité
des paysages, et des couleurs De
leurs ombres claires et lumières obscures Des
neiges froides et soleils de grands bonheurs Et
des arbres verts si vivants le long des murs. Multiplicité
des amours dhier et daujourdhui Des
baisers volés et brûlants, tièdes et
volages Des
corps pâles, frêles et mêlés sans
aucun bruit Qui
aiment comme la mer à linfini et avec rage. Multiplicité
des chemins et parfums de terre Des
routes nues qui ne mènent peut-être à
rien.. Des
rivières bruyantes où
le poisson vit deau claire Ou
se promènent seuls et envieux les vieux chiens. Multiplicité
des hommes et puis des femmes Des
curs tristes qui cherchent le vrai bonheur La
seule absinthe à la menthe qui fait couler les larmes Et
fait vivre follement toutes choses dans la torpeur.
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Le Petit
Pont
Vive et belle, cruelle comme laurore
Leau roule encor et toujours les galets,
Son bruissement, puit des amours, se fait amphore
La mousse se couche, fraîcheur des palais.
Sous le petit pont coulent nos tendres ivresses
Et leau charrie les larmes disparues,
Des larmes damants affairés à leurs
tristesses,
Et leurs pas sont des croix clouées aux nues.
Belle comme un éclat de soleil à son levant,
Leau torture le jour qui, là, sachève.
Pour elle pas de silence, tout ne sera que chants
Et la nuit lui rendra son cur, ses rêves.
Le pont caresse les amants merveilleux,
Leurs mains jointes sont des prières
Quand leurs bouches se rient de lazur des cieux
Et croquent une lune trop altière
.
Sur son cur, glaçure, glisse un frêle
esquif
Les oiseaux telles des filles se mirent,
Appel à leur maître, à ce bel amant,
Narcisse.
Beauté éphémère, l'eau craint le
pire
La Rose
des sables
Il était une fois, il était une fois un monde
Qui dansait jour et nuit, se riait du temps
Sa danse était une simple valse ronde
Une ronde à l'envers, bleu d'océan
Sur la plage, proche de la vie, de la mort
Proche du monde, près de la création
Une fleur de cristal, précieuse pépite d'or
Ouvre son cour de chair à la passion.
Son parfum est celui de l'espace qui s'enfuit
La robe est sans couleur, mort de lavande.
Et son cur s'offre une larme cadeau de vie
A la vie de la terre, douceur d'une offrande.
Sur la terre, proche de la mort, de la vie
Proche de l'amour, tambours d'insouciance
Une fleur de cour ouvre ses yeux gris, amie
Des pleurs d'une femme, joie, impatience..
2002-08-11
Reflets
Dans leau des rivières se reflètent tous les
blés,
Gorgée de soleil leau fait lamour à la
terre.
Les pailles d azur frissonnantes se sont enfermées
Dans la tendresse dun ciel que jalousent les mers.
Hier les blés ondoyaient sous les baisers du vent
Demain ils seront gourmandises dans les bouches.
Ces croquantes beautés mourront en chantant
Et lhiver aux portes des neiges déjà les
touche.
Rosé, le petit chemin conduit vers un Eden
Un paradis retrouvé pour des amants jaloux.
Et sous londe des sentiments cachés dans le gluten
Les curs artichauts se mangeront sous
laoût.
Dans les champs privés de ses belles richesses
Les hier oubliés et les demains seront rêvés.
Douceurs, caresses ils seront tendres princesses
Pour le Roi de l' hiver qui séveille en plein
été.
Puis sendormant en corps à curs des quatre
saisons
Pâle, il rejoindra les royales beautés de la lune.
Les frênes engourdis se profileront avec passion,
Et lhirondelle, se jouant de lair, se lissera les
plumes.
...........
Adagio
Cette nuit nous vivrons le tango de la chance
Ta peau courtisera lamour qui brûle mon corps
Nos émois boiront la liqueur des partances
Et loiseau chanteur en lamour croira encor.
Dans lespace immense de tes bras javancerai,
Nos lèvres rouges savoureront les passions.
Elles chavireront toutes les couleurs du joli Mai
Et loiseau Lyre mourra dans les sables de Sion.
Mes doigts sur ton cur écrirons une chanson,
Qui parlera de nous et nos rêves voleront
Ils traceront des notes en effaçant la raison,
Et vers dautres cieux les Oies peut-être iront.
Nues, nos âmes se délecteront de ce mambo
Qui chavire dans nos yeux déjà refermés.
Elles savoureront lamour des chairs, cet Adagio,
Et le soleil se couronnera déclairs
désarmés.
Déjà séparés mais ensemble nous
voguerons.
Sur un bûcher de roses trop bien parfumées,
Cette senteur fuira le lac de tes yeux vairon,
Et de la fleurette oubliée renaîtra Salomé.
8/11/2002
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l'auteurs : garnier.claudine@skynet.be
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© Marine 11/10/2002
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