MARIE - CHRISTINE HERRERA
Textes en prose.
A plaisir de lire, à plaisir d'écrire
A plaisir de lire, à plaisir d'écrire, |
||
Le mal oublié. le mal oublié n'est pas effacé, il est juste enfoui en mémoire profonde, si ronde qui se fonde comme une avalanche mal nourrie, mal épargnée par le passé. Qu'avez vous cru ? que j'avais oublié son passé, sa terre et mon sang de Celte Ibère qui se noie dans le morfond de mon âme, vague a l'âme. Il n'en n'est rien non, je ne veux rien, j'ai juste mal à souffrance espérance, tant de gestes, tant de mots qui se sont perdus dans le fond d'une rue, sur le pavé d'un Paris effacé. Moi je n'ai pas oublié, j'ai juste omis de minimiser le désespoir en forme de poire. Comme je souhaitais, comme je me voulais Espagnole, farandole, je ne suis que l'ombre de la guerre civile, que l'ombre d'eux qui sont partis, que l'ombre des miens, enterrés par des tas de gravas empilés, sous la mémoires des oubliés. Comme je rêvais du soleil de Castille du soleil de l'atlantique... et de ses vagues si froides et si fortes, comme je rêvais a ce vin de farniente, à cette chaleur méconnue, moi l'inconnue, moi le rien, juste emportée par le vent de Segovia, et remise en terre froide mal plantée par les mains du destins. Qu'avez vous cru ? que je pourrais balayer son passé ? à celui d'une mère, à celui d'un père, à mon amour disparu, à mon amour si dépourvu. Il n'en est rien. A toi mon père à toi mon père, ma lumière, il fait bien sombre depuis ton envol vers le paradis de vie, il fait bien sombre quand je repense à ces moments sans répit. à toi mon père, ma tristesse qui se laisse prendre au son d'une nuit, au son d'un ennui de toi, je m'alangui je suis sans vie. à toi mon père, mon amour de misère, je suis à présent punie sans ma terre. je suis seule ce soir dans mon propre désespoir de te revoir, de te savoir. à toi mon père t'avais je dit un jour au moins, un jour lointain que je t'aimais si fort, que le manque ne s'affaiblit jamais mon père, mon univers, si gigantesque fût il un jour papa d'amour, un jour de pluie, un jour sans vie. à toi mon père pour que jamais tu ne m'oublies, pour que jamais de mon esprit ne soit trop loin de toi mon souvenir. L' amour à l'infinie. |
||
AUBERVILLIERS A sa mémoire médiévale en aval, ou le pôle de vie s'inscrivit dans un lit de boiserie. A sa mémoire qui se situait sur un passage de sages où les pèlerins allaient bon train vers le chemin de Saint Jacques de Compostelle, telles des hirondelles. A sa mémoire et au miracle où en l'année 1336, fût à jamais dédié à Aubervilliers le Notre Dame des Vertus ou la naissance vit le jour dans sa rue. A sa mémoire, en forme de couloir, l'on retiendra de sa période médiévale, le subit de la ville par souveraineté de l'abbaye de Saint Denis qui régit le produit de ses fruits, de ses terres si cultivées sous Aubervilliers ville pliée, ville désarmée par tant de maraîchers. A sa mémoire de paysans, nous les représentants de l'antan et de ce qui fut, à présent le passé est devant, l'histoire joliment contée, Aubervilliers, ville amoureuse de son heure heureuse. |
||
Les
raisins vert Les raisins verts de Jacques Prévert, Les raisins vert durant notre ère avaient gardé en
aparté, Les raisins vert portaient en eux la couleur primaire
du vert d'eau sucrée, posé sur la table encore ignorée. Les raisins vert de l'après guerre qui tournoyaient
dans le passé de l'abbé. |
 
Mesure
d'audience et statistiques
Classement
des meilleurs sites, chat, sondage