MARIE - CHRISTINE HERRERA

La Maison Musicale

Le Confort

Oh ! Triste Seigneur

Vous partez guerroyer

A coeur ouvert

 Le Tigre du Bangal

Le Vent

 Wisigoths

Le Lion d'Arménie

 Les Raisins verts

L'Océan

 Le Village

Les Epices

 Le Guerrier

La Grimace du Singe

 La Moue

Gueule d'Ange

 Alors

 Tu Vois

 Dans la Coupe à vin

 La Muse Un Matin dans les Nuages Le Mensonge du Songe  Mais Qui Suis-Je ?  Mon Chagrin
 La Lune La Pluie La Rose Bleue Le Confort La Vallée des Rois

 

 

 

 

 

La Maison Musicale

La maison musicale était en harmonie de part ces objets
qui jonchaient le sol aux couleurs envahies de messie.
Parsemée de fleurs de couleurs,
elle arborait en ton pastel une ambiance de mésange.

La chaise abritait sur sa couche vert pomme,
le petit pot qui contenait l'eau.
Majestueux, étendu au devant un piquet supplanté d'un livret
où sonnait les notes mêlées de fausses idées.

Et trônait au milieu le gros personnage si sage qu'était la contrebasse,
comme grincheuse en cette fable frauduleuse.
Près d'elle allongée sur le sol, une rose ; de ces pétales si rouges,
de sa beauté exaspérée elle était venue entendre la mélodie endormie.

En descente fleurie, les branchages d'un arbre laissaient
s'évader quelques éparpillées, par le poids de ses bras accroupis.
Les volets des portes-fenêtres offraient aux visiteurs le signe de 
bienvenue,
en la demeure des dormeurs.
L'on pouvait apercevoir les rayons du soleil qui s'étaient faufilés
pour venir écouter la symphonie.

Ha ! qu'il faisait bon vivre,

Ha ! ce n'était qu'un voyage à travers mes pupilles inspirées de
ce jolie conte de fée, à travers mon idée qui était en cage.

24/09/2001

 





Le Confort

Le confort est de mise, j'appréhende la légende des assombris,
de mes doigts étrangers à la forme prise.
La flamme de lueur s'était mise en marche au grand bonheur.
J'avais oublié sa demeure, et à l'heure de sonner,
le grand horloger avait dépassé le temps imposé.

De la marche réjouie, j'avais envie de la pleurer.
Mais que faire, pour se taire, que penser pour rêver,
et que dire pour ne pas salir.

Evidence est dense, rien ne sert de courir, à quoi bon en souffrir.
Epuisée de pensées affaiblies, j'avais su camoufler le goût amer,
qui venait de se rendre sans vouloir comprendre.
Un bouquet majestueux, s'était posé sur le palier de la porte encore
fragile de l'enfant si docile.

24/09/2001

 


 

 

Oh ! triste Seigneur.

Oh ! triste Seigneur ! Ho mon triste Monsieur..,
Vous m'envoyez à mes dires que ne suffisent à quérir..
vos plus humbles désirs...

Oh ! mon triste messire,
vous vous m'éprenez sur mes gardes réservées que je puise à m'en épuiser..
Nul doute Monsieur de parole de Dame bien affûtée..

En guise de ma fraternité se fragilise bien là !
une postérité d'écervelée,
Vous m'envoyez regagner mes pénates désolées.

Oh ! mon triste Seigneur,
à quand votre humeur ne se meure.

Oh mon triste Seigneur.

16/7/2003

 

 


 

Vous partez Guerroyer


Vous partez donc à la guerre ?
Guerroyer de vos plus beaux destriers.

Vous bravez en répit à votre vie, sans logis,
sous le gris qui émane de l'habit.
Vous partez donc à la guerre ?
Affamé de rancœur si amère que le goût de la terre vous amène à mener
en périple la bataille qui s'enflamme à point nommer sans brisé.

Vous partez guerroyer ? en croisade dites vous ?
Ou néfaste sans est allé,
vous partez à la guerre.

17/7/2003

 






A Cœur ouvert

Je laisse ouverte la porte de mon cœur, la porte en ma demeure,
à l'heure ou je me leurre sans grande assistance à l'errance.

Sans demander ni chercher le meilleur de mon bonheur en fleurs,
le meilleur de toute sa splendeur.

La porte de mon cœur s'ouvrira aux ébats de mes joies,
aux éclats de ma foi en toi,
le magicien de l'entrain.

Et si fort est ma force de cœur, à franchir le pas,
que je n'aurais point de remords à le dire,
à le lire à travers les barrières qui frôlent la messagère.

Je laisse ouverte la porte de mon cœur afin que toi le voyageur..
laisse paraître, apparaître le bouquet de saveur.

Je laisse ouverte la porte de mon cœur,
la porte de l'ampleur,
qui domine sans grande valeur, point de lueur.

Avec ferveur je déploie le papier pour laisser s'évader,
l'encre de l'Aimé.

Je laisse ouverte la porte de mon cœur,
pour que rien ne se perde ni ne se meure en douceur dans
l'âme du pleureur.

Je laisse ouverte la porte de mon cœur, la porte du seigneur,
pour que toi le visiteur se guide sans frayeur aux portes de
l'amour qui pleure le grand vainqueur.

14/02/2002

 

 



 

Le Tigre du Bangal

est un animal si mâle dans sa traversée du territoire en forme de couloir.
Le Tigre du Bangal, est un assoiffé qui dompte tout ce qui se trouve à sa  porté.
Le Tigre du Bangal, est un prédateur grand Seigneur,
pour qui la terreur dans les yeux de sa proie est d'autant plus excitante
que l'instant ou bondissant tel un ouragan vers son menu présent.
Le Tigre du Bangal, si imposant par le poids de son émoi,
et toute la force de son intérieur vous invite à vous fondre
dans l'oubli de notre frayeur.
Le Tigre du Bangal, est un animal féroce, si précoce avec force,
que le piége se referme dans votre intérieur sans vous laisser
le moindre moment de récupérer sur l'envahisseur.

 

 

 

 

Le vent.

Le vent caresse les feuilles, 
d'une légère étincelle elles s'affolent avec parole.
Elle me parle, j'entends presque leur chant d'enfants éparpillées
sous les pas des passants.
Elles m'inondent,
j'ai envie de sentir leur bonheur affolant de l'ivresse 
débordant, j'ai envie-moi aussi de caresse du vent.
Les plus jeunes deviennent folles, les plus mûrs, 
murmurent en message délicat l'odyssée de l'automne.
Tout d'un coup le temps change, nerveusement tout s'agite, tout cogite,
puis le silence prend place à nouveau au sein du groupe des plumes d'ange.
D'un simple regard je demande à voir, le soleil envahit leurs habits,
un oiseau prend l'envol et défie les légères sans bruit. 
Je contemple à nouveau, laissant dormir les enfants de la vie.

 





Wisigoths

Wisigoths roi des Goths, Germanique.
En descente des dieux en panique, envahisseurs de Rome, 
guerriers en parures dorées, surpiquées de couleurs grandeur.
Bâtisseurs de citées, effacées, Carcassonne résonne sous le glas
qui foisonne en mémoire de pouvoir.
Envahisseurs, ont fait Tolede guérisseurs et Seigneurs Chevalier de la peur.
En 33, Roi fut nommé, expédié à valeur des épées de fer forgé.
Cavalier de la guerre, aux poignes de fer, direction le Bastion de Pisuerca,
le Bastion des Passions.
Sous leurs habits de soie, galants sont venus semer terreurs et frayeurs.
Ardent, point de fier, point amer, juste fort en Tribu Germanique, atypique.
Wisigoths Roi des Goths.

 

 


 

Le lion d'Arménie

Le lion d'Arménie, avait envie de lire à travers
les mirages de sage, le message du mage.
En puissance était sa croyance, 
aveuglé de l'idée détachée par l'origine citadine,
installée dans son âme pourchassée.

Le lion avait bu de son corps assoiffé, essoufflé, 
et voulait en retour parcourir le chemin du retour sans fin.
A grand pas avait imaginé escaladé la montagne sacrée,
ARARAT, fait de loi si protégées, par l'oracle des médusés.

En puissance vérité, de ses yeux si profonds,
avait plongé en mémoire des oubliés.
Par l'ampleur de sa destinée, il s'était laissé faire,
il s'était effacé. 
Au brun de ses cheveux noir, couleur en profondeur,
de sa peau mate, dorée par le soleil de sa terre
dévastée par l'ennemie juré, sa beauté ne pût s'effacer.


Le lion avait juré, de ne jamais oublier, épuré par sa force féroce,
écorché par souvenir en son peuple torturé par l'ampleur de la destiné, 
le Lion avait pleuré.

Le Lion d'Arménie avait combattu, têtu, 
jamais appauvri par l'idée de garder en son cœur
la Montagne du bonheur.

 







Les raisins verts

Les raisins verts de Jacques Prévert,
n'avaient jamais trouvé de goût aussi amer que celui de la terre.

Les raisins verts durant notre ère avaient gardé en aparté,
quelque délice joliment fruité.

Les raisins verts portaient en eux la couleur primaire du vert d'eau sucrée,
posé sur la table encore ignorée.

Les raisins verts de l'après guerre qui tournoyaient dans le passé de l'abbé.
A ses pépins au teint si fin que le soleil avait envahi de ses habits,
s'en dégageaient un air prospère et salutaire.
Sa jolie grappe avait grandi dans le pays au songe de mes nuits.

Juin 2002

Un vote pour Marie-Herrera : 
http://vote.weborama.fr/fcgi-bin/vote.fcgi?41536

 


 

 

L'Océan 

L'Océan bleu du diamant blanc, 
celui qui vous plonge dans le néant du mal entendant.
Où je me baigne en toi,
sous tes doigts dans ce fond au milieu du lagon.
Bleu de l'azur qui me rassure et qui perdure.
Je viens en ta profondeur tout en couleur, 
où la senteur me plonge dans un comas qui longe mes songes.
Bleu qui perturbe sans rature la mer nature.

L'Océan qui me noie, 
sans craindre je me laisse bercer dans tes bras.
Je me laisse aimer jusqu'à me fondre en ta source de vie.


 



Le village 

Loin de ce village qui menace mon entrain du quotidien.
Loin de ce visage qui dépeint le moment opportun, 
j'ai coutume de dire que fuir les idées condamnées,
c'est menacer la liberté.

Loin de ce village qui freine mon instinct
et qui met un terme à sa fin.
Le village qui rentre dans mon sillage
où le grand sage se met en cage.

Loin de ce village qui me partage,
loin des tracas de l'entre bas, 
je ne domine pas le lieu ou tout n'est que mirage.

Loin de ce village...

Juin 2002




 

 

 

Les épices

Au cumin si malin, un brin aux fleurs de délice.
Au curry qui redonne du goût à nos vies ?
A ces herbes de Provence, providence ?
Au piment si piquant de rougeur douce saveur.
Au cumin si malin, je savoure avec humour....

21/6/2002




 

 

 

Le Guerrier

De sa toile si fine se tissait le piège de liège qui se refermait.
Il avait combattu si ardu au duel si formel qui formait dans sa cour,
abandon du parcours.
De sa lance de fer, affinée pour tuer,
affinée pour trancher sans jamais défier l'ennemi,
qui se mourait sous le son de l'ennui.
Il avait parcouru sans relâche et sans tache,
le plaisir d'oublier le vaincu qu'il fut,
lui l'illuminé perdu.
Avec haine féroce il s'était convaincu que ce n'était là,
qu'un triste moment, un triste instant.


De par le mirage que la rage du cœur lui avait donné, sans ombrage,
lui qui fut dominé par la rage, il paraissait si sage.
Il voulut en finir, décida de mourir,
abroger sa souffrance qui le perdait dans l'errance.
Après chaque chemin rencontré du passé, 
nul n'avait été aussi long et coûteux que celui,
du présent si lent, si menteur en son temps,
Fallait-il fuir ?
Il ne le sut qu'après,
disparaissant pour ne plus revenir,
sur le chemin de terre, celui de la guerre.

1/7/2002




 

 

 

La grimace du singe

Voici l'histoire d'un petit singe qui grimaçait de fair-play,
il s'ennuyait.. 
se balançait de branches en branches....

De gourmandise était sa vie, aussi habile presque futile, 
dans la jungle remplie de doux dingue,
il consumait à peine perdue le fruit défendu,
qui par délice lui donnait envie de milles supplices.

Oui mais comment ? comment le prendre ? 
fallait-il bien chercher sur la branche avariée. ?
Et puis que faire ? qu'elle plan d'enfer ?
avait-il imaginé pour cueillir le fruit d'été ?


Peut-être pensait-il qu'il tomberait tout seul ?
et qu'il n'aurait qu'à ramasser ? 
oui mais voilà rien ne vient à point tout se fait attendre.
Les jours passaient, puis la saison s'annonçait changeante et si troublante, 
le petit singe avait loupé sa traversée de branche en branche,
et s'était bien ramassé...
sur l'herbe encore étonné par tant de naïveté.
Il remonta sans perdre d'idée qu'il avait là, bien loupé !
Le visage blême si ridicule de sa lancée, presque honteux de son erreur,
Il grimaçait de colère ! que de misère ! 
pour combler la gourmandise si mal placée par ses idées si malmené.

22/7/02

 






 

La moue

La moue de la boudeuse encore sonnée par la fraîcheur de l'été...
Honteuse d'avoir eu vent de cet écho mal informé, déboussolée..

La moue de la boudeuse encore endormie sous l'emprise de ses caprices
...exquise ..elle glisse...

Elle fait la moue quand le hibou ne chante pas la sérénade du soir..
Elle fait l'enfant quand le marchand n'a pas donné de sable...

La moue de la boudeuse au ton couleur bonbon.. 
rosée d'ivresse par les caresses....

5/9/2002



 


Gueule d'Ange

Si t'avais vu sa gueule, un ange, ...un mésange,
Si t'avais vu sa gueule, 
qui donnait envie de bouffer le moment de vie,
le moment de nuit...
Si t'avais vu sa gueule, il était beau, presque trop beau...
ses grands yeux couleurs mélange de l'Automne et du printemps,
venaient en dansant ..

Si t'avais vu sa gueule, 
un ange, avec une peau si douce,
qu'on avait envie de se la couler douce ...
Si t'avais vu ses yeux qui demandaient de l'amour
pourtant autour de sa cour ça manquait pas. .
oui mais voilà sous ses airs d'anges... fallait y croire...
pour pas crever de désespoir.
Si t'avais vu sa gueule, un ange.

28/02/2003

 






Alors ?

Alors c'est comme cela ? comme cela que tu t'en vas ?
C'est comme cela que tu décampes à pleines jambes ? 
tu fous le camps en oubliant le temps ?

Alors c'est comme cela ? que tu t'en vas,
que tu silences sans grande audience pas même une chance ?
C'est comme cela que tu mènes la danse ?
sans éclat de jouvence ?
Alors c'est comme cela ? que tu gères le printemps ?
puis l'été ? passe l'hiver en galère, puis à nouveau tu t'éparpilles ? 
t'en vas fleurir d'autre Jonquilles ?
C'est comme cela que toi tu manges tout le nectar des fleurs d'Orange ?
Alors c'est comme cela ? que tu t'en vas ?
en me laissant comme une enfant perdue, au milieu d'une rue,
dans un coin de ton cœur effacé de douleur. Alors c'est comme cela.

28/02/2003




 

 

 

Tu vois

Tu vois moi je suis toujours la,
tu vois tu es toujours en moi...
quelque part par la...
Tu vois moi je suis toujours la, 
les bras ouverts au devant de toi....

Tu vois moi je suis encore la, 
le cœur ne meure jamais même quand il eu raison de douleur...
Tu vois moi je suis encore ici, 
toi tu es déjà parti.

Tu vois moi je suis encore prés de toi, 
mais toi, si loin déjà,
Tu vois combien de temps encore je serais la, 
tu vois combien de fois je vais pleurer pour toi,
Tu vois moi je suis toujours la, mais toi tu est si loin,
Au loin j'entends ta voix, parfois je t'aperçois, 
parfois je sens l'odeur de toi, tu vois moi je suis encore la.



 



Dans la coupe à vin 

Dans la coupe, sous le vin, je me suis noyée, évadée, 
j'ai bu jusqu'à plus soif, jusqu'à m'éteindre dans le verre, 
me suis laissée glisser, éméchée, enivrée jusqu'à oublier réalité.
J'ai porté la coupe à bras le corps sans aucun remord.
J'ai rapporté à mon palais en messager distingué le plaisir encanaillé.
J'ai bien gardé ce doux nectar en ma mémoire de rescapé.
Dans la coupe, sous le vin je me suis noyée, j'ai adoré.

01/3/2001


 




La muse

La muse s'amuse ? Non ! Elle refuse.
La muse amusée ? Oui par de folles idées.
La muse se faufile comme une anguille de pacotille.
Elle absorbe l'envie, elle dévore le pari, le défie.

Elle paresse de caresse souvent distribuées aux quatre vents, 
se faufilant tout en sachant que le plaisir vient en mangeant !
Jamais rassasiée elle vogue sur les rochers mal fabriquées par la mer des oubliés.

La muse est forte de promesse, sagesse, 
elle délire à qui veut bien l'entendre et prendre "une part de tendresse.
La muse s'amuse ? ! Ouvres tes oreilles ! Toi le mendiant du temps, 
toi le mécréant, le passant transparent.

Celui qui ne voie pas, n'entend pas, ne ressent plus,
tu as perdu toute beauté qui t'était donné par la muse encore disposée 
à guérir ta blessure empoisonnée qui use ton corps et ton esprit assombries de ta vie.

24/10/2001.


 

 


Un matin dans les nuages

Un matin dans les nuages, 
c'est comme s'endormir au milieu d'une plage sans personne qui résonne.
Un matin dans les nuages, 
telle une image sans coloriage qui s'éparpille et vous titille.
Une idée ? S'envoler, battre des ailes quand vous le pouvez .
Un matin dans les nuages, c'est ouvrir ses prunelles de demoiselle 
sans querelle et zieuter les alentours en forme de tambour.
C'est espérer quitter ce lieu de réveil en sommeil encore présent
des heures de la veille.
Un matin dans les nuages, c'est enfin pouvoir regarder par la fenêtre 
le Maître !Le ciel et ses épouses de fumée,
le ciel et les nuages si sages, un matin dans les nuages ?

24/10/2001



 



Le mensonge du songe

Le mensonge du songe, exploité sans bonté, oublié des derniers. 
La vérité n'est pas d'actualité elle est seulement déguisée dans 
le quotidien des apparentés.
Le mensonge va au comble de l'esprit qui s'enfuie vers autrui. 
Il balaye, désarçonne, décarcasse les limaces qui tracent un dessin de l'instinct.
Le mensonge du songe donne sa réponse et plonge dans un monde sans lumière, 
parfois austère.
Il soulage le mépris et transforme le vilain en seigneur.
Le mensonge du songe vous envoi dans un monde sans valeur sans pudeur.
Le mensonge du songe, il faut l'abattre le faire se taire, 
car le mensonge est ennuyeux, il est visqueux.
Ouvre la porte sans lui donner d'opportunité sans lui donner jamais identité

24/10/2001

 





Mais qui suis-je ? 

Mais qui suis-je ? 
On aimerait le savoir, on aimerait comprendre ce non-sens. 
Aucune importance, sachez lire de vos yeux et retenir la leçon du pardon. 
Pas de haine, pas la peine, ne pas demander, ne pas chercher l'oublié ,
peu importe la vérité, peu importe le blessé.
Moi je vous dis que je ne suis, ni comme lui, ni comme elle, que je n'ai pas d'ailes,
que je ne suis ni Roi ni Reine, juste moi, ma main dans la tienne, 
que mes blessures sont les tiennes, les vôtres, que mes histoires se nourrissent 
et naissent de l'eau déversée par vos arrosoirs à votre souffrance mal interprétée, 
nos pêchers inventés, pas d'aparté. 
Mais qui suis-je, va savoir ? La pluie ? Le beau temps ? 
Et peut-être le gris, oui le gris de nos vies ?

24/10/2001

 





Mon chagrin 

Mon chagrin est plein, rempli jusqu'à ras bore, il explore, il se meure.
Mon chagrin a en lui la souffrance à outrance, désespérance sans grade avance.
Mon chagrin ne dit rien, ne commente aucunes raison de sa passion sous tension.
Mon chagrin pleure des larmes de torpeurs, des larmes de frayeurs.
Mon chagrin parfois me tu mon intérieurs me chagrine la mandarine.
Mon chagrin, ma faiblesse, ma tristesse.
Mon chagrin est plein, jusqu'à l'ivresse, total détresse.

25/10/2001

 

 


La Lune

La lune s'était endormie, de brillance somnolente, ruisselante.
Elle dégageait un aspect qui inspirait la paix.

Avec elle transportait tous les rêves des enfants qui trônaient
en sommeil leurs désirs de parure déguisée.
Transpercée par la brume dorée. 
Elle se balançait en avant pendant qu'elle berçait de son sourire
enjôleur le meilleur de la nuit.
Étincelante de bonheur elle donnait envie de douceur.
La lune s'était endormie, moi aussi.

24/09/2001


 


La pluie

La pluie avait déversé ses torrents de larmes de joie,
envahissant chaque passants.
Les gouttes qui fondaient à l'arrivée, 
s'étalaient avec curiosité sur les visages hébétés.

A peine courrait-elle pour se précipiter sur les tapis des pavés arrêtés, 
elle roulait à vitesse grand V.
Au tomber de ces perles qui perdaient tout contrôle,
dominait le parcours enchevêtré.
La pluie avait déversé ses larmes de joies,
ne laissant derrière elle que parfum des bois.


 


La rose bleue

La rose bleue des mes aïeux s'étalait en morceaux 
sur fond de tableau décoré par l'envie dévoilée de ma fleur,
mon honneur.

La rose bleue, bleutée des mes nuitées exaspérées, 
dispersée par mes rêves en grande pureté de beauté effacée

La rose bleue que j'avais déposée sur le parquet de marbre,
encore frais par l'hiver de mes vers.
La rose bleue, ouverte de pétales écartées, 
tant de caresses pour toi ma rose bleue, 
élue en mon cœur de la plus value .La rose bleue, bleue de la nuit, 
jamais ne s'enfuit.

1/02/2002


 




Le Confort

Le confort est de mise, j'appréhende la légende des assombris,
de mes doigts étrangers à la forme prise.
La flamme de lueur s'était mise en marche au grand bonheur.
J'avais oublié sa demeure, et à l'heure de sonner,
le grand horloger avait dépassé le temps imposé.
De la marche réjouie, j'avais envie de la pleurer.
Mais que faire, pour se taire, que penser pour rêver,
et que dire pour ne pas salir.
Évidence est dense, rien ne sert de courir, à quoi bon en souffrir.
Épuisée de pensées affaiblies, j'avais su camoufler le goût amer,
qui venait de se rendre sans vouloir comprendre. Un bouquet majestueux, 
s'était posé sur le palier de la porte encore fragile de l'enfant si docile.

24/09/2001





La vallée des Rois

Dans la vallée je me suis écartée de ce chemin de si déjanté.
Je me crus Roi, je ne fus rien, sinon rien que moi.
Alors j'ai profité de la fraîcheur des ombres
que les arbres majestueux m'offraient en eux.
Alors j'ai posé ma tête sur le sol pour mieux 
sentir l'odeur de la terre et fusionnée avec elle.
Alors j'ai regardé le ciel et perçu les nuages
qui dansaient ensemble la farandole.
Alors j'ai senti le parfum des fleurs qui discutaient entre elles
de nouvelle pousse du soleil.
Alors j'ai respiré en paix ce bonheur que m'offrait la nature sans rature.
Je me crus Roi, je ne fus rien, sinon rien que moi.

02/09/2001

 



Marie - Christine HERRERA :
marieherrera850@hotmail.com

Site : http://site.voila.fr/MarieHerrera





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