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Tu vois
Tu vois moi je suis toujours la,
tu vois tu es toujours en moi...
quelque part par la...
Tu vois moi je suis toujours la,
les bras ouverts au devant de toi....
Tu vois moi je suis encore la,
le cœur ne meure jamais même quand il eu raison de douleur...
Tu vois moi je suis encore ici,
toi tu es déjà parti.
Tu vois moi je suis encore prés de toi,
mais toi, si loin déjà,
Tu vois combien de temps encore je serais la,
tu vois combien de fois je vais pleurer pour toi,
Tu vois moi je suis toujours la, mais toi tu est si loin,
Au loin j'entends ta voix, parfois je t'aperçois,
parfois je sens l'odeur de toi, tu vois moi je suis encore la.
Dans la coupe à vin
Dans la coupe, sous le vin, je me suis noyée, évadée,
j'ai bu jusqu'à plus soif, jusqu'à m'éteindre dans le verre,
me suis laissée glisser, éméchée, enivrée jusqu'à oublier réalité.
J'ai porté la coupe à bras le corps sans aucun remord.
J'ai rapporté à mon palais en messager distingué le plaisir encanaillé.
J'ai bien gardé ce doux nectar en ma mémoire de rescapé.
Dans la coupe, sous le vin je me suis noyée, j'ai adoré.
01/3/2001
La muse
La muse s'amuse ? Non ! Elle refuse.
La muse amusée ? Oui par de folles idées.
La muse se faufile comme une anguille de pacotille.
Elle absorbe l'envie, elle dévore le pari, le défie.
Elle paresse de caresse souvent distribuées aux quatre vents,
se faufilant tout en sachant que le plaisir vient en mangeant !
Jamais rassasiée elle vogue sur les rochers mal fabriquées par la mer des oubliés.
La muse est forte de promesse, sagesse,
elle délire à qui veut bien l'entendre et prendre "une part de tendresse.
La muse s'amuse ? ! Ouvres tes oreilles ! Toi le mendiant du temps,
toi le mécréant, le passant transparent.
Celui qui ne voie pas, n'entend pas, ne ressent plus,
tu as perdu toute beauté qui t'était donné par la muse encore disposée
à guérir ta blessure empoisonnée qui use ton corps et ton esprit assombries de ta vie.
24/10/2001.
Un matin dans les nuages
Un matin dans les nuages,
c'est comme s'endormir au milieu d'une plage sans personne qui résonne.
Un matin dans les nuages,
telle une image sans coloriage qui s'éparpille et vous titille.
Une idée ? S'envoler, battre des ailes quand vous le pouvez .
Un matin dans les nuages, c'est ouvrir ses prunelles de demoiselle
sans querelle et zieuter les alentours en forme de tambour.
C'est espérer quitter ce lieu de réveil en sommeil encore présent
des heures de la veille.
Un matin dans les nuages, c'est enfin pouvoir regarder par la fenêtre
le Maître !Le ciel et ses épouses de fumée,
le ciel et les nuages si sages, un matin dans les nuages ?
24/10/2001
Le mensonge du songe
Le mensonge du songe, exploité sans bonté, oublié des derniers.
La vérité n'est pas d'actualité elle est seulement déguisée dans
le quotidien des apparentés.
Le mensonge va au comble de l'esprit qui s'enfuie vers autrui.
Il balaye, désarçonne, décarcasse les limaces qui tracent un dessin de l'instinct.
Le mensonge du songe donne sa réponse et plonge dans un monde sans lumière,
parfois austère.
Il soulage le mépris et transforme le vilain en seigneur.
Le mensonge du songe vous envoi dans un monde sans valeur sans pudeur.
Le mensonge du songe, il faut l'abattre le faire se taire,
car le mensonge est ennuyeux, il est visqueux.
Ouvre la porte sans lui donner d'opportunité sans lui donner jamais identité
24/10/2001
Mais qui suis-je ?
Mais qui suis-je ?
On aimerait le savoir, on aimerait comprendre ce non-sens.
Aucune importance, sachez lire de vos yeux et retenir la leçon du pardon.
Pas de haine, pas la peine, ne pas demander, ne pas chercher l'oublié ,
peu importe la vérité, peu importe le blessé.
Moi je vous dis que je ne suis, ni comme lui, ni comme elle, que je n'ai pas d'ailes,
que je ne suis ni Roi ni Reine, juste moi, ma main dans la tienne,
que mes blessures sont les tiennes, les vôtres, que mes histoires se nourrissent
et naissent de l'eau déversée par vos arrosoirs à votre souffrance mal interprétée,
nos pêchers inventés, pas d'aparté.
Mais qui suis-je, va savoir ? La pluie ? Le beau temps ?
Et peut-être le gris, oui le gris de nos vies ?
24/10/2001
Mon chagrin
Mon chagrin est plein, rempli jusqu'à ras bore, il explore, il se meure.
Mon chagrin a en lui la souffrance à outrance, désespérance sans grade avance.
Mon chagrin ne dit rien, ne commente aucunes raison de sa passion sous tension.
Mon chagrin pleure des larmes de torpeurs, des larmes de frayeurs.
Mon chagrin parfois me tu mon intérieurs me chagrine la mandarine.
Mon chagrin, ma faiblesse, ma tristesse.
Mon chagrin est plein, jusqu'à l'ivresse, total détresse.
25/10/2001
La Lune
La lune s'était endormie, de brillance somnolente, ruisselante.
Elle dégageait un aspect qui inspirait la paix.
Avec elle transportait tous les rêves des enfants qui trônaient
en sommeil leurs désirs de parure déguisée.
Transpercée par la brume dorée.
Elle se balançait en avant pendant qu'elle berçait de son sourire
enjôleur le meilleur de la nuit.
Étincelante de bonheur elle donnait envie de douceur.
La lune s'était endormie, moi aussi.
24/09/2001
La pluie
La pluie avait déversé ses torrents de larmes de joie,
envahissant chaque passants.
Les gouttes qui fondaient à l'arrivée,
s'étalaient avec curiosité sur les visages hébétés.
A peine courrait-elle pour se précipiter sur les tapis des pavés arrêtés,
elle roulait à vitesse grand V.
Au tomber de ces perles qui perdaient tout contrôle,
dominait le parcours enchevêtré.
La pluie avait déversé ses larmes de joies,
ne laissant derrière elle que parfum des bois.
La rose bleue
La rose bleue des mes aïeux s'étalait en morceaux
sur fond de tableau décoré par l'envie dévoilée de ma fleur,
mon honneur.
La rose bleue, bleutée des mes nuitées exaspérées,
dispersée par mes rêves en grande pureté de beauté effacée
La rose bleue que j'avais déposée sur le parquet de marbre,
encore frais par l'hiver de mes vers.
La rose bleue, ouverte de pétales écartées,
tant de caresses pour toi ma rose bleue,
élue en mon cœur de la plus value .La rose bleue, bleue de la nuit,
jamais ne s'enfuit.
1/02/2002
Le Confort
Le confort est de mise, j'appréhende la légende des assombris,
de mes doigts étrangers à la forme prise.
La flamme de lueur s'était mise en marche au grand bonheur.
J'avais oublié sa demeure, et à l'heure de sonner,
le grand horloger avait dépassé le temps imposé.
De la marche réjouie, j'avais envie de la pleurer.
Mais que faire, pour se taire, que penser pour rêver,
et que dire pour ne pas salir.
Évidence est dense, rien ne sert de courir, à quoi bon en souffrir.
Épuisée de pensées affaiblies, j'avais su camoufler le goût amer,
qui venait de se rendre sans vouloir comprendre. Un bouquet majestueux,
s'était posé sur le palier de la porte encore fragile de l'enfant si docile.
24/09/2001
La vallée des Rois
Dans la vallée je me suis écartée de ce chemin de si déjanté.
Je me crus Roi, je ne fus rien, sinon rien que moi.
Alors j'ai profité de la fraîcheur des ombres
que les arbres majestueux m'offraient en eux.
Alors j'ai posé ma tête sur le sol pour mieux
sentir l'odeur de la terre et fusionnée avec elle.
Alors j'ai regardé le ciel et perçu les nuages
qui dansaient ensemble la farandole.
Alors j'ai senti le parfum des fleurs qui discutaient entre elles
de nouvelle pousse du soleil.
Alors j'ai respiré en paix ce bonheur que m'offrait la nature sans rature.
Je me crus Roi, je ne fus rien, sinon rien que moi.
02/09/2001
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