RICKWAYS

 

 

Il y a des souffrances qui sont belles?


De ta voix qui me hante
A ton corps qui me tente.
De ta peau sur la mienne:
Des maux, de la haine!

Tu n'es qu'une souffrance
Délire d'une attirance.
Inaccesible esprit
Aux larmes de ma vie.

J'ai mal, au fond de ma chair, de mes veines, de mes larmes.
Je pleurs de cette souffrance qui toujours me désarme.
Je laisse à l'abandon, tous mes rires et mes joies,
Je suis comme l'enfant tout seul qui se noie.

Et je chute, je tombe.
A jamais, je m'effondre.
Car si certaines souffrances sont belles, dit-elle,
Pour moi elles sont fatales... Vers l'éternel !








Nuit de vie

Emplit de béatitude, il s'endormit.
Avec un léger sourire au coin des lèvres,
Qui lui rappelait cette douce et tendre nuit
A laquelle s'était mêlé son plus beau rêv'

De doux baisers et chaudes caresses
envoutées
Nous avaient conduits à l'ivresse
ensorcelée.
Qui vous fait sans contrôle oublier le passé,
Le présent, le futur, se laissant emporter.







Ame éprise

Petite opale sous ce lit de pluie,
Ton regard émeraude cette nuit m'a souri.
Je caresse cette chair que la soie a nourrie,
Je suis un enfant que le ciel a béni.

La brume pénétrant sur son corp immobile,
Transperce le rideau de cet esprit viril,
Comme une rose délaissant son doux parfum,
Pénétrant l'âme docile par la brise du matin.

Cette flamme a brulé tous mes sens,
Dans un vertige frôlant l'inconscience,
Devenant une perle se posant dans ta main,
Te laissant le choix de mon propre destin...







Au dessus de nous...

Au delà de ce monde, forces surnaturelles
Contrôlent nos esprits, destins prédéfinis.
Et qu'on le veuille ou non, sous cette douce dentelle
Des êtres bien plus forts, décident de notre vie.

Il y a bien parfois des prises de décisions,
Mais êtes vous vraiment surs de choisir votre destin?
Je me souviens un jour, d'avoir eu des visions,
Actions d'un jours lointain, troublant un doux matin.

"Mais cette scene là, je l'ai déjà vécue..."
Retour de ce passé, en ce présent futur.
Je dois avouer: mes pensées mises à nues,
je suis troublé et détruis cette voilure.

Un voile cache en notre âme, toute la réalité,
On se croit pourtant maître de notre destinée.
Alors...;profitons en, oublions nos démons,
Vivons cette illusion, même si nous le savons.







Mes yeux, eux te diront

Je tiens entre mes mains le stylo de mon âme
Qui se pose sur ma gorge comme une douce lame
elle me menace, me condamne me demande d'avouer
de dire et de crier la seule vérité.

Je passe et ressens les instants de ma vie,
Mais glace et retiens le moindre de mes cris.
Ni toi ni personne ne connait mes secrets
Je garde près de moi comme enfant son jouet.

Je m'apprète à parler, dévoiler mes idées,
me laissant divaguer, m'evader, m'envoler
mais tout s'accélérant, je pris peur et comment?

La langue trop nouée, la lame s'est enfoncée,
Emportant avec elle mes plus douces pensées
Oubliant ces instants aux élans si troublants!






Soleil noir 

J'aimerais briller avec toi pour l'éternité,
Comme le soleil et la lune dans leur complicité
Tu serais ma source, je serais ton reflet
Et notre amour au délà de la terre se répanderait

Mais jusqu'à présent lorsque je pense à toi,
Je ne vois que cette lumière qui ne brille pas.
Ce soleil noir d'espérances non comblées
M'enfonce dans les ténèbres avec ma timidité.

Eclairez moi, montrez moi le chemin
Qui me mènera jusqu'à la réalisation
De mes rêves, mes désirs et mes passions.

Cette terrible douleur, est-elle mon destin
Ou bien pourrais je enfin m'émerveiller
En brillant avec elle pour toute l'éternité?









VOYAGE DANS LE MONDE:
ÉGYPTE


Magnifiques splendeurs qu'éblouissaient mes yeux
Triangles surmontant la dorure sableuse
Brillaient par'reflet de cet'lumière enjôleuse
Et berçaient mon regard d'un bonheur désastreux


Parce qu'envoûté par ces tendres et doux plaisirs
Le temps s'écoulant ma finitude approchait.
Et les heures que je passais à admirer
M'entraînaient vers la seule idée que j'allais mourir


Devais-je simplement obéir à mes sens
Pour laisser derrière moi un passé inutile
Accompagné d'une joie vaine et puis fébrile?


Ou plutôt tenter de trouver la sagesse,
Pour que ma mort soit l'accomplissement de ma vie
Et pour que ma présence vive dans d'autres esprits... 









LE CACHALOT ET SES AMIS CACHES

Au fond des océans vivait un cachalot,
Un cétacé de rêve au milieu des coraux.

J'aimerais parcourir les mers sur son dos fin,
Crier vive la vie lorsqu'il met le turbo,
Lui offrir une tourte aux champignons marins,
Cuisinée dans un moule aux humeurs de l'eau.

Puis marcher comme un crabe sur les bords de la plage,
A l'aide d'une perche le saluer de loin:
Adieu ami et qu'aucune vague n'oublie ce doux mirage
La couleur saumon d'un coucher de soleil, sans fin.

Au fond des océans vivait un cachalot,
Un cétacé de rêve au milieu des coraux.



Août 2003






JEUX DE VIE

Les dames me font tourner la tête !

Je déploie mes sourires de poètes
Laisse libérer les mots sans une hésitation
Pour troubler damoiselle au cœur d'émotion

Puis dans l'imaginaire libère mes atours
Pour surprendre de droiture, ce qui excite l'amour.
Et prise au piège d'une fourchette de plaisir
Je glisse par magie un soupçon d'élixir.

Fou d'énergie, je me donne comme un pion
Libre des volontés, d'une femme sensation
Pour éviter l'échec je joue avec leur mots
Histoire que dans le jeu, elle libère leur étau.

Et comme un roi voleur sur son fidèle destrier
M'évade dans l'élan de ma douce cavalière
Pour rejoindre le vent de la douce liberté
Et mater à nouveau une libertine de verre...



Octobre 2003





Mon dernier refrain

Elle avait sur son corps le sourire de mes lèvres
Apposé comme un sceau, un signe de noblesse
Le souvenir d'une nuit, au plaisir des caresses
L'inconscience éternelle d'un instant de tendresse.

Elle avait en son corps ce décollement de plèvre
Qui font souffrir à mort les râles d'espérance
Laissant à l'agonie le martyr des souffrances
Sans un mot, sans un signe la totale ignorance.

Car mon dernier refrain, cet hymne de l'amour
Je l'avais apposé en son sein, un seul jour
Puis m'était envolé dans un instant de paix
La colombe m'emportait où le ciel m'attendait.

J'aurais aimé encore, une seule fois encore
Déposer par mes lèvres le sourire sur son corps...



Octobre 2003




De la mort à la vie

Dans ce monde à l'envers où la morale disparait
On voudrait voir sourire au respect de chacun.
Mais gentillesse inée ne se voit plus jamais
Ni ce geste inconscient de tendre une main.

Monde de perdition, de violence et de haine
De numéros gravés, de codes, et de chaînes.

Dans ce monde à l'envers où la morale faiblit
On voudrait voir des gens se sourirent tous les jours.
Mais l'amabilité se perd dans l'infini
Et la réalité s'éloigne de l'amour...

Monde de perdition de violence et de haine
De numéros gravés, de codes et de chaines.

La morale de l'instant
qui reste comme apaisement
C'est l'espoir de revoir
La morale resurgire de l'histoire...


Mars 2002





Enseigner pour lui

Un élève, un enfant, un être de vie,
Que le temps va offrir à sa réalité,
A la beauté des jours, et la douceur des nuits
A la lumière des joies, la conscience éclairée.

Le savoir se nichera, au creux de son esprit:
Pour écrire, puis pour lire, le chemin des anciens,
Admirer le présent, prospecter l'infini,
Par son propre univers, le soleil de ses mains.

Je lui donne en ami les couleurs de nos routes
Le faisant réfléchir sur tous nos horizons
Et l'aider à choisir le couloir de son nom.

Car être professeur, ce n'est pas seulement
Lui apprendre chaque jour comment se font les choses
Mais bien de lui offrir le devenir d'être, un être pour sa cause...



Juillet 2003





Webmasteur heureux

Communiquer...instinct et besoin de l'être humain.
De la parole à l'art, chacun fait vibrer ses liens...

Inspiré de rimes et de vers,
J'ai voulu dire à terre entière,
Que la poésie était universelle,
Que les barrières n'étaient plus éternelles.

J'ai croisé cette femme aux rimes enfantines,
D'un âge bien différent, d'un pays bien lointain.
Et pourtant la magie est née de cette union
Sur cette toile, partageant vers tous les horizons.

Le coeur des poetes est venu nous rejoindre
Dans ce groupe chaleureux, ils ont voulu se joindre
Pour l'aventure unique d'hommes si différents
Oubli des apparences, nos esprits convergents.

Le site lespoetes rencontre un doux plaisir
Auprès de ces auteurs, fruit de son devenir...


Janv 2002





Bien plus fort que tout


Refrain :
Bien plus fort que tout 
La douceur de ta peau
Bien plus fort que tout
La chaleur de tes mots.


Au clair de lune de tes sourires
Au moindre cri de tes délires
A tes caresses si délicieuses
A tes auréoles fiévreuses.

Je dois les soleils de mes nuits
Je dois la tornade de ma vie
Tous mes instants de pure folie
Ou le plaisir nous réunit


Refrain :
Bien plus fort que tout 
La douceur de ta peau
Bien plus fort que tout
La chaleur de tes mots.


Dans le silence des insomnies
Dans la douleur qui nous détruit
J’ai trouvé en toi ce refuge
Protégé de tous les déluges

Eternel éclipse des tourments
Comme un baiser des plus apaisant
La porte de la liberté
Le secret d’une vie aimée



Juin 2002





Charme Mélodieux

Dors mon bel amour au rythme de la mélodie,
Respire chaque jour la douceur de mes cris,
Minimise leur lourdeur, symptômes de mes envies,
Fabule sur le temps et chante à cœur vaillant.

Soleil de mes jours je dépose à ton sang,
La caresse de mon souffle sur ta peau délicieuse,
Silence de mon âme, anacrouse tendancieuse,
Dors petite amie au rythme de ma mélodie.

Septembre 2002






L'essence des sens

On aimerait parfois se réfugier au calme
Dans la profondeur des mers, recouvertes par les lames.
Mais un tel silence, nous laisserait seul et sans vie
Dans un monde rempli d'infinies énergies.

On aimerait souvent ne plus entendre les cris, 
La douleur des gens, jusqu'à leurs insomnies.
Mais se renfermer sur soi c'est intérioriser
La souffrance du passé, jusqu'à la regretter.

Le silence peut sembler offrir la solution
Pour libérer son esprit vers d'autres horizons.
Mais sans un bruit, sans les rires, plonger dans le silence,
La mort vous entraîne vers l'oubli de vos sens!

Mai 2002





Fêtons l'amour !

De ce jour où l'amour est célébré à flot
De ces nuits de folie caressées de pluies d'or
De ces instants de lune à l'aube où tu t'endors
Je t'offre tout mon cœur avec ces simples mots.

En souvenir des jours de mon souffle baptisés
En souvenir des nuits de tes mains soulignées
En souvenir du temps qui s'écoule sans fin
Je t'offre mes sourires, arcs en ciel de lin.

Fêtons pour aujourd'hui, pour demain, pour toujours
Les coulisses fiévreuses au délice du corps
Les plaisirs de l'âme aux lumières en accord

Fêtons sans hésiter le véritable amour
Celui qui vous transporte au delà du réel
Un calin de chaleur au bonheur éternel


Février 2003




L'air de mes rimes


Tu es mon oxygène
Le sourire de mes veines
Comme la douce mélodie
Qui vient bercer mes cris

_____________________A chaque Instant Respire

Tu es mon air vital
Mon espace idéal
Comme un refrain magique
Qui vole en italique

_____________________A chaque Instant Respire

Tu es l'inspiration
Le souffle de mes visions
L'écrin de mon regard
Qui respire l'espoir

_____________________A chaque Instant Respire

Avril 2003


lespoetes@9online.fr


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