Intempérie d’A
La pluie acide de tes mots stalactites
Mon harponné sur l’océan de Notre A !
Aujourd’hui, la houle, brise l’hermaphrodite
Neuronal qui compose ma naturelle aura !
Chacun, reprenons notre chaloupe, par vent
D’ouragan, multi-visages qui frappent
La proue de notre propre amour, hurlant
L’impensable mur de silence, il Nous happe !
Notre inquisition s’est levée, proclame le tranchant
Des questions torturantes, brûlants nos oriflammes
Au délire de ne point avouer totalement, crûment,
La Vérité, que Nous, est indissociable, à nos âmes !
Tes larmes ne sont plus mes larmes ! Tu t’effaces !
Engloutie au nom de la Spirale de l’Incompréhension,
Tueuse de toutes communications, elle fracasse
Ce Nous, qui, sera toujours Vivant à Notre Passion !
°°°°°°°°°°°
Mourir
Mourir mille fois dans les bras de celle que j’Aime !
A la mille et une fois succomber au désir de respirer
Dans son âme le jour de son décès aux millièmes
De ses cendres éparpillées dans l’océan inexploré !
Mourir le stylo à la main, le papier griffonné de mots,
A la dernière lettre sera un R comme amour, en cœur
De serrer cette ultime goutte d’encre sur le bateau
Du Styx, mes pupilles liront le Regard de ma peur !
Mourir et s’apercevoir que l’on meurt vraiment !
Suffoquer de cette surprise et trépasser le sourire
Aux lèvres de ne pas croire à cette réalité espérant
Que le devenir de l’âme ne s’égare dans le délire !
Mourir à petit feu sur la braise des jours borgnes !
S’enfoncer lentement dans le dévidoir de l’agonie
Aux secondes étirées du mot souffrance qui lorgne
La plainte jouissive de la symphonie des nobles cris !
Mourir une bonne foi pour toute, et ne pas dire :
Je suis crevé, je suis claqué, je suis rendu, je suis
Mort, je suis à plat, je suis explosé, STOP ! A périr
Ne dite rien et mourez dignement les larmes choisies !
°°°°°°°°°°°
Océan océan
L’océan n’a plus qu’une larme !
Tu es ce radeau à la voile frêle
D’un mot à la pensée voyelle
Qui accomplit le vent, scalpel !
Le néant du Temps ne prend
Pas la route de ton destin évadé
Un jour de grand froid, émigrant
Dans les zones des eaux orchidées !
Tu es cette partition rare, conquise
A la seule géométrie des esprits lunes
De la marge, des pirates à la devise :
Dix milles goélettes, une seule fortune !
Tu as en toi cette onde à l’amplitude
Démesurée modulée stimulée altitude
Formulée à l’équation des Bermudes !
L’océan fou d’un océan charme !
°°°°°°°°°°°
B
. . . . . .
Ce
B, reflet du sein et du ventre rond !
Ce
O, bulle spatiale intemporelle, vole !
Ce
N, hauteur des cimes d’un feu aimé !
Ce
H, embrasse le bouquet de nos mots !
Ce
E, unique pont, alliance de Toi et Moi !
Ce
U, océan rythmé de nos souffles jasmin !
°°°°°°°°°°°
Construction infinie
Debout, sur le haut de ta montagne de sable,
Bras levés vers lhorizon bleu, tu mappelles
De ton esprit fusionnel qui sembarque amiral
Sur les vagues cascades fraîches des vocables
Océaniales et me rejoignent sur ma caravelle
Endormie aux côtés des dauphins bicéphales !
Traductrices de mes émotions, elles m'invitent
A ton appel et me fait lever lencre sur lheure !
Mon cap à la première lettre en A sans limite !
Je laperçois ! Degré en degré, je suis créateur
De ton château cristal aux reflets des Cyans,
Peuple qui construit pour toi ce castel bonheur
A la vélocité de tes pensées et rêves denfant !
°°°°°°°°°°°
Mirage
La
magie de chaque jour est de te voir, de tentendre,
De
vivre tous les instants qui arpentent par nos voix
Le
délice de nous caresser de notre Amour tendre !
Ton
regard est fusionnel au volcan de mes mots tigres
Qui
te chavire sur le lit de tes envies, ils
técartelent,
Te
transcendent, tétincellent ! Eclatante, tu
transmigres
En
eux à léclair de mon souffle, tu rejoins
mon ciel !
Danseuse
étoile de ma vie, je ruisselle de passion !
Tu
maspires à toi comme une sirène de
labyssale
Océan
daimer dont les clefs tu détiens ! Tu
moffres,
A
ma vigne, ton sourire, message de communion,
Et
à mes mains jointes, jen distille le nectar, le
pétale
Parfum
se joint à mes lèvres, le bois et
lencoffre !
Sur
les fleuves de nos nuits, le Temps est une bougie
Qui
nous couvre de son intimité, immortelle !
Sanctifie
Les
secondes de jouissance et part de là nous glorifie
A
lunivers de notre A, à la destinée
dune infinie énergie !
A
lautel de nos rencontres, nous partageons le corps
Et
lâme des désirs brûlants qui
envahissent lespace
De nos vies livrées au seul nom de lA qui est
cet or
Dont
la valeur inestimable, de son absolu, nous enlace !
°°°°°°°°°°°
Poupée
Jouvre un volet ! Tu es là ! Sublime apparition !
Princesse dune vie, ta
cour te suit en ton jardin
Dhiver où les plantes rivalisent de
beauté dont
Tu es la magnifique maîtresse du lieu,
féminin !
Divine impératrice, tes ordres
de lever pour Toi
Une armée de parfums pour conquérir
lhomme
De ta vie, sétend au-delà des terres et
des voies
Connues des humains aux noms
dastronomes !
Reflet de tes yeux, tu viens de
découvrir le cur
Qui te fait vibrer ! Il est là ! Il
tattend ! Il est larôme
Rare, la rime de ta vie, la ligne fougueuse, bonheur
Magicien qui te frappe à la poitrine ! Il te
silicium !
A deux, gracieux couple vous harponnez
le large
Des sommes de vos appétits, multipliez les gains
De vos souhaits, partez à la réussite de la
marge,
Espace inconnu, fabuleusement clandestin,
divin !
Bientôt, lenfant sera en
vous ! Il vous prendra
En main ! Il sera la parcelle de votre
demain !
Lhorizon est ouvert, divulguera en vous
laura
Alchimique de votre naissance, de vos desseins !
Princesse dune vie, femme de
raison, Poséidon
Tas couvert dune pluie dAmour ! Ton
chemin
Est tracé, tes pas son présent jusquau
dernier jalon !
Jouvre un volet ! Tu
nes plus là ! Noble
émotion !
°°°°°°°°°°°
Fleuve
Un
miroir, un jour, ferma son rideau, à votre
visage !
Vous étiez trop belle ! Vous lavez
renvoyé en pièce !
Le pauvre était brisé ! Son cadre
nétait plus en âge
De porter autre verroterie et il brûla de
tristesse !
Vous
êtes toujours belle par le Temps qui ne passe
Que sur les autres et qui vous laisse toute la sagesse
De tenir votre corps dans la beauté veloutée,
audace
Quenvie plus dune jeune femme allure
tigresse !
Vous
êtes Déesse ! Vous le savez, mais
nosez avouer !
Le monde est à vos pieds, vous choisissez celui de
vos
Nuits, passera ou cassera à la première ruade,
secoué
Du fracas de son infortune, il sera perdu à votre
cachot !
Vous
aimez laventure dans les livres ! Elle vous
prend !
Aujourdhui vous la vivez ! Cap : Bonheur de
respirer,
De vivre, daimer celui sur qui votre dévolu
séprend,
Et dun coup daile vous lembarquez sur
lîle Amant !
Ce
premier homme vous surprend ! Il nest pas
comme
Les autres bien quil soit fagoté
pareillement ! Étrange
Bipède à la face humanoïde qui aime votre
aquarium
Plus que votre curriculum ! Il ressemble à un
ange !
Vous
vous embrasez ! Vous aimez ! Que Diable cela
Est-il bon de sentir son âme et son corps
sélever
Plus que la terre des humains quotidiens ! Ce
candidat
Est une étoile inespérée dans votre
destin entravé !
Vous
êtes HEU-REU-SE ! Cest la Terre
promise,
LEldorado de votre adolescence qui sest
ouvert
A votre porte, par hasard ou par curiosité,
exquise
Vie, vous lembrasser à tour de bras,
très fière !
Lampe de Chevet
Un jour, Lampe de Chevet s'alluma une nuit,
Par l'angoissante pensée d'être
débranchée !
Prise de panique, elle dégringola du puits
De son trouble et interpella Pile Leclanché !
Son amie, Pile, lui conta la vie d'un filament
Qui éperdument amoureux d'une luciole,
Décida de quitter son douillet équipement,
Un après-midi de printemps par une
cabriole!
Filament était né dans une bulle de verre,
Comme tous ceux de son peuple de lampes,
Sa seule occupation était de s'allumer, fier,
D'éclairer les humains de toutes trempes !
Un soir d'été, une luciole entra par la
lucarne
D'un manoir étendu dans une terre herbeuse.
Elle explorait un nouveau continent du Béarn
Dans ce lieu obscur, aux milles choses curieuses.
Filament, surpris par sa léthargie du moment,
Se présenta à l'insolite volante intruse,
lumière
Aux signaux uniques, étonnants et intermittents,
Toute brillante comme un diamant solaire !
Tous les témoins, objets singuliers de ce
grenier,
Virent jaillir sous les charpentes de leurs vies,
Un amour au participe présent, communier
Aux notes épanouies d'une même onde
réjouie !
Filament, s'aventura dans une nouvelle vie.
Une apostrophe, une clé, d'un romantisme
Alors inconnu de son existence où la magie
D'un appétit s'ouvrit à lui par
magnétisme.
Un printemps, il décida de quitter sa bulle,
Et de conquérir un monde aux caractères
Inscrits par des signaux électro-noctambules,
A l'itinéraire démonstratif et visionnaire
!
A l'intérieur d'une campagne de lumière,
Tous deux vécurent le triomphe libérateur
De s'aimer entièrement, sous le prospère
Dôme de l'excitation de l'esprit et de la chair !
Lampe de Chevet, rassurée par ce conte,
S'endormit dans les bras de Pile, son amie,
Et rêva d'une réalité d'un Filament,
comte
D'A, doué et vibrant éclaireur de génie
!
°°°°°°°°°°°
Reine
Ta grandeur est ma grandeur. Ton Amour
Est mon Amour. Tu es reine, je suis roi !
Se plonger fougueusement dans ta lumière,
Ressortir sur ton île intemporelle, invincible.
Taimer et aimer ce légendaire peuple
sincère,
Reflet de ton Amour, flamme Indestructible.
Ma présence est et sera pour toi
inaltérable,
Je suis cet atome un million de fois millénaire
Qui taccompagne dans le temps insondable,
Des ères multiples, aux étoiles corsaires
!
De ta constellation naîtront les impossibles
Rêves de nos mondes superbes, irrésistibles
Si lesprit vivant noctambule découvre ce
sensible
Qui est le noyau de nos neurones clairières !
Ta source est ma source. Ton parcours
Est mon parcours. Tu es Déesse, je suis à toi
!.
Adresse de l'auteur : MAXLOUIS22@wanadoo.fr
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